Lors de mon installation en 2007, explique Julien, j’avais opté pour un atelier naisseur-engraisseur de 90 truies. Le porc ça vraiment été un choix par goût. On manquait de foncier et j’avais travaillé 5 ans en élevage porcins.
Moi, je voulais être engagé dans une filière de proximité, donc j’ai choisi la CAPP.
Mes céréales sont transformées par la coopérative à cinq kilomètres de l’élevage, mes porcs sont abattus et transformés à Aurillac et ma production de femelle va vers des éleveurs des environs.
Avec l’installation de Sylvain, l’élevage vient de fortement évoluer : Deux bâtiments sont sortis de terre pour accroitre l’effectif truies à 240 mères et passer l’activité d’engraissement sur litière, afin de fournir la filière porc de montagne. L’inauguration officielle a eu lieu au mois de février dernier.
L’un de nos choix importants a été le bien-être animal et le bien-être des éleveurs. C’est pourquoi nous avons installé des cases maternité liberté pour les truies et préféré la litière paillée pour le nouvel engraissement. Nous avons les terres et le type de cultures qui nous permet de bien valoriser cette forme d’effluents. Les vaches s’occupent des prairies !
On vise l’autonomie en paille, en convertissant des prairies et remplaçant les vaches laitières par des allaitantes. Sur 120 hectares, on ne sera pas autonome en céréales mais on pourra gérer. Cela coûte plus cher mais c’est finalement le moment approprié vu notre niveau d’autonomie !