S’installer pour ne pas abandonner un patrimoine familial Fils de paysans, dans le Ségala lotois à 600 mètres d’altitude, j’ai suivi des études d’ingénieur en aéronautique et ai travaillé pendant 10 ans à Toulouse. Au décès d’un de mes oncles en 2012, avec mon épouse, j’ai décidé de revenir vivre à la ferme.
Je ne pouvais pas laissé tomber ce qui avait été construit. Mais, pour m’installer aux côtés de mes parents Josette et Michel, la production de 80 vaches Salers ne pouvait pas suffire. Il a fallu repartir à l’école et, donc, trouver une autre production. Et cela a été le porc ! Pour moi, reprendre le porc est d’abord une décision économique. J’ai privilégié le schéma de la CAPP et du groupe Altitude en raison du lien très fort à l’intérieur de la filière : Savoir où ses cochons sont transformés, cela compte. Avec la Charte Origine Montagne je participe au développement local.
A 38 ans et avec deux enfants, la qualité de vie a été le dernier élément décisif. J’ai la chance que ma femme travaille à l’extérieur, ce qui permet un bon équilibre familial. Il faut vivre de l’agriculture, et ne pas vivre que pour l’agriculture !